D’une redoutable efficacité sur les céphalopodes, le bichi bachi est une technique japonaise consistant à manier par jerks des turluttes de dernière génération.
D’origine japonaise, la technique du« bichi bachi » définit le maniement par jerks d’une turlutte de dernière génération nommée egi squid. Le principe est simple : les céphalopodes ont une excellente vision des mouvements rapides sur de courtes distances. Ils sont donc attirés par les mouvements rapides des turluttes. Peut être est-ce dû aux sauts très brusques des crevettes lorsqu’elles s’enfuient ? Ainsi, calamars et seiches se rapprochent lorsqu’ils voient ces brusques changements de direction mais ils attaquent généralement lorsque la proie s’immobilise ou qu’elle coule lentement. L’animation d’une egi squid en bichi bachi consiste donc en une succession très rapide de tirées sèches vers le haut ponctuée de pauses.
Le terme Bichi bachi viendrait du bruit de la canne fendant l’air comme un fouet lorsqu’on effectue des jerks violents. Cette animation est en effet très rapide. Cette technique japonaise consiste à fouetter violemment la canne afin que l’égi effectue de vifs écarts latéraux en 3 dimensions. Après une série de plusieurs jerks pour faire darter la turlutte vers le haut, une pause fil semi tendu la laissera couler lentement dans une position à 45 ° très attractive.
En partant canne basse, celle-ci est relevée brusquement comme pour un ferrage. Le poignet amplifie la gestuelle en partant légèrement cassé vers le bas pour se retrouvé cassé vers le haut. On part ainsi d’une position à 8.00 h pour terminer avec le bras tendu vers le haut à 12.00 h. Il est possible d’effectuer plusieurs jerks dans la même montée pour encore plus d’attractivité. Durant cette phase, le pêcheur ne rembobine pas et ce n’est qu’après avoir effectué l’animation qu’il récupère le fil sorti. En cessant le maniement, la turlutte retombe lentement. C’est généralement lors de cette phase que les céphalopodes attaquent. Il convient donc de garder le fil légèrement tendu afin de ressentir les touches qui peuvent être très fines. Veillez néanmoins à ne pas la brider afin qu’elle coule naturellement.
Bichi bachi : animation de faible amplitude
Une animation de faible amplitude permet une prospection des différentes couches d’eau afin de définir celle où se trouvent les céphalopodes. Cette technique permet également de teaser les seiches vivant sur le fond afin qu’elles se mettent en chasse. Elle est basée sur le principe du « count down » consistant a rajouter mentalement quelques secondes supplémentaires de coulée à chaque lancer. Seuls le poignet et l’avant-bras travaillent dans ce maniement de faible amplitude. En moulinant doucement tout en effectuant une succession de tirées régulières, il est ainsi possible de faire nager l’egi squid dans la même couche d’eau.
Bichi bachi : animation par simple jerk
Ce maniement consiste à effectuer une tirée sèche afin de faire jerker la turlutte vers le haut. En partant canne basse, le poignet cassé à 45 °, la canne est levé brusquement vers le haut et le poignet relevé. Vous devez sentir le choc de la turlutte lors de ce ferrage sec, ce qui la fait jerker. Pour une amplitude maximale, la canne est levée haute au dessus de la tête à la fin de l’enchainement, bras presque tendu. Le fil est uniquement récupéré lorsqu’on rabaisse la canne. Durant cette étape, la turlutte retombe dans une position très attractive. Les touches survenant souvent lors de cette phase, veillez à garder le fil légèrement tendu.
Bichi bachi : animation par double ou triple jerk en montée
Il est aussi possible d’enchainer 2 à 3 jerks consécutifs lors de la montée de la canne au lieu d'un simple jerk. Ce double ou triple jerks est effectué sans rembobiner. Cet enchainement de tirées doit être progressif. Le premier jerk est effectué avec une amplitude un peu moins forte (la turlutte fait un petit saut). La canne est aussitôt rabaissée pour enchainer sur un ou deux jerks supplémentaires. Encore ici, le fil est uniquement récupéré lorsqu’on rabaisse la canne. Le but n’est pas alors de ramener l’égi mais seulement de récupérer la bannière de fil sorti afin de laisser la turlutte couler de façon très attractive. Un des secrets du maniement en bichi bachi est justement de laisser un maximum de liberté à la turlutte lors de la phase de descente tout en ayant une bannière suffisamment tendue pour ressentir les touches parfois très fines qui surviennent lors de cette étape.
Bichi bachi : combiner les animations
Une fois ces gestuelles maitrisées, il est possible de les combiner pour un maximum d’attractivité. Cet enchainement de tirées doit être progressif et ne surtout pas être mécanique ou répétitif. Il est ainsi possible d’alterner des jerks de faible amplitude avec des tirées plus prononcées afin que la nage de votre egi soit encore plus naturelle.
Egi squids Yo-Zuri : les turluttes pour le bichi bachi !
La technique du bichi bachi consistant à fouetter la canne vers le haut afin que la turlutte réalise des embardées violentes, il est nécessaire de s’équiper de turluttes de dernière génération nommées egis. Celles-ci ont la particularité d’effectuer des jerks en 3 dimensions de forte amplitude lorsqu’on les manie. Ces turluttes ont des caractéristiques particulières qui les différencient des turluttes classiques à lancer.
Les égis Yo-Zuri sont sans doute parmi les turluttes les plus sophistiquées au monde car elles disposent des meilleures innovations technologiques de la marque. Yo-Zuri est une société reconnue mondialement pour la qualité de ses produits et de son savoir-faire en matière de turluttes. Un must pour pratiquer l’Eging (pêche des céphalopodes) avec des techniques modernes!
L’Aurie Q RS Yo-Zuri : spéciale bichi bachi !
Grâce à son un profil unique, l’Aurie Q RS se jerke aussi bien latéralement que dans un axe vertical à la moindre sollicitation. L’idéal pour la technique du bichi bachi ! Sa forme arquée associé à son équilibrage spécifique et sa tête affinée latéralement lui permet d’effectuer des embardées de forte amplitude. Le design unique de la plombée en forme de quille de bateau contribue encore à amplifier les jerks de l’Aurie Q RS. Ce profil spécifique en virgule avec de multiples facettes favorisent les écarts latéraux et les sauts vers le haut. Ce plomb est plus fin à sa base et plus large sur la partie inférieure afin de déporter le centre de gravité vers le bas, donnant à la turlutte une position parfaite. Ainsi, elle ne ne se met jamais sur le coté. Cette plombée est également décalée vers l’avant pour une descente à 45 ° très naturelle lors des pauses.
La gamme Pata Pata Q Yo-Zuri : le top pour le bichi bachi !
Avec la Pata Pata Q originale, la Pata Pata Q Rattle et la Pata Pata Q Slow, la gamme des egis Pata Pata Q Yo-Zuri est une des plus complètes du marché. Spécifiquement conçue pour la technique du bichi bachi, ces turluttes de dernière génération disposent en effet des toutes nouvelles innovations technologiques de la marque.
La particularité des Pata Pata Q Yo-Zuri est de disposer de nageoires latérales en silicone. Ultra souples, celles-ci créent des vibrations plus puissantes que les plumes utilisées avec d’autres turluttes. Les ondes de pression se propagent plus loin et attirent donc les calamars sur de plus grandes distances. Ces nageoires sont particulièrement efficaces lors des phases de descente car en freinant la Pata Pata Q, elles vibrent intensément durant la coulée. Elles participent grandement à l’attractivité de l’égi durant cette étape très importante car c’est généralement celle où les céphalopodes attaquent. Ces nageoires latérales sont traitées pour réagir aux UV – une longueur d’onde lumineuse visible par les céphalopodes.
Dans la gamme des égis Pata Pata Q, il existe trois modèles distincts : La Pata Pata Q originale, la Pata Pata Q Rattle et la Pata Pata Q Slow. Ainsi, la Pata Pata Q Rattle qui est une des seules égis bruiteuse du marché sera particulièrement appréciée par faible luminosité ou avec des eaux mâchées. De son coté, la Pata Pata Q Slow sera parfaite pour les zones shallows, les milieux encombrés ou encore en présence de céphalopodes difficiles. Cette gamme d’égi est ultra complémentaire et vous permettra de vous adapter aux conditions, à toutes les configurations de terrain ou encore à l’humeur des céphalopodes.
Pour pouvoir choisir en un instant la Pata Pata Q avec laquelle vous souhaitez pêcher, Yo-Zuri a donc crée un code couleur au niveau des yeux :
La Pata Pata Q originale : œil rouge
La Pata Pata Q Rattle : œil vert
La Pata Pata Q Slow : œil jaune
L’Aurie-Q Search Double Glow Yo-Zuri : une des egis les plus high tech du marché !
Spécifiquement conçue pour la technique du bichi bachi, cette turlutte de dernière génération dispose en effet des toutes nouvelles innovations technologiques de la marque. Le profil de l’Aurie-Q Search Double Glow est très fin latéralement au niveau de la tête pour un meilleur hydrodynamisme. Cette égi est ainsi plus facile à manier en bichi bachi et ses jerks sont encore plus rapides.
L’Aurie-Q Search Double Glow dispose d’une phosphorescence sur deux longueurs d’ondes différentes (520 nm et 488nm) visibles par les céphalopodes pour une double efficacité ! Vous couvrez ainsi tout le spectre lumineux visible par les céphalopodes pour une double efficacité ! Cette turlutte est également dotée de rattles produisant des ondes hautes fréquences comme les crevettes. L’Aurie-Q Search Double Glow Yo-Zuri est certainement une des egis les plus high tech du marché !
