Métal Spot en Méditerranée : début de saison 2017

Méditerranée : toujours plus d'espèces

Le Métal Spot a rencontré un énorme succès auprès des pêcheurs Méditerranéens ces dernières années. Il est en effet d’une redoutable efficacité et s’avère très économique. Il offre également la particularité d’être particulièrement résistant dans le temps. Entièrement recouvert d’un vernis époxy renforcé, son revêtement est d’une robustesse extrême. Ce dernier résiste ainsi parfaitement aux dents acérées des bonites, même après de multiples prises lors de pêches sur chasses. Nous l’avons aussi essayé sur de beaux thons (30 à 60 kg) et même malgré l’impressionnante pression de leur mâchoire et leurs dents aigües, le revêtement du Métal Spot a tenu bon contrairement aux autres casting jigs présents sur le marché. Cette propriété est également un avantage pour pêcher des espèces vivant dans des fonds encombrés. Il résiste ainsi parfaitement aux chocs sur les roches et ne craint pas même la puissante mâchoire des dentis.

Métal Spot

Entre la fin d’année 2016 et le début de saison 2017, il est devenu notre leurre de base pour les pêches sur chasses et ne quitte plus nos boites. Très dense, il perce bien le vent et se lance à des distances impressionnantes. Son profil très compact est idéal pour la Méditerranée car même les plus gros pélagiques comme les thons chassent souvent de très petites proies. Il peut s’agir de petits anchois, de petites sardines ou encore d’alevins de l’année qui se regroupent en énorme bancs. Les prédateurs se focalisent alors sur cette nourriture facile disponible en quantité et refusent systématiquement des leurres trop gros. La forte densité du Metal Spot permet alors de d’atteindre des distances de lancer suffisantes avec des lignes de 12 / 16 lb tout en proposant une imitation de quelques centimètres à peine. Ainsi, le 7 g fait 40 mm à peine ! Avec le 14 g (45 mm) et le 21 g (50 mm), ces trois tailles nous ont permis d’avoir des résultats exceptionnels sur les bonites difficiles (pélamide, bonitou, thonine, etc.).

 

prise au Métal SpotAstuce du team :

 

Nous avons repris l’astuce de Colin Goletto pour décider les bonites méfiantes. Il suffit de prendre un Métal Spot en petit grammage et de lui associer un assist hook. Quand celui-ci est ramené rapidement en linéaire, il oscille beaucoup plus de la queue et sa nage est ainsi encore plus attractive. En effet, le triple peut avoir tendance à brider le débattement de la queue dans l’eau.

 

Cette astuce nous a permis de toucher de nombreux poissons éduqués qui avaient refusé beaucoup d’autres leurres. Je vous la recommande quand les bonites sont particulièrement difficiles.

 

Bonitous

Bonite Bonite

Avec l’engouement croissant de la pêche des bonites au lancer en Méditerranée, celles-ci deviennent de plus en plus éduquées. En effet, ces poissons associent très rapidement le bruit du moteur avec un danger potentiel. De même, certaines espèces de petits pélagiques ne dépassant pas les 3 kg comme les bonitous ont une très petite gueule et sont réputés pour ne chasser que des proies minuscules. Ils possèdent néanmoins un rapport poids / puissance impressionnant nécessitant des lignes suffisamment résistantes. Dans ces circonstances, le Métal Spot en 7 g doté d’un mini assist nous a été d’une aide précieuse (voir l’astuce de Colin Goletto plus haut).

pêche au lancer

En utilisant des lignes de 12 lb, il était ainsi possible de jeter suffisamment loin tout en restant à distances respectables de la chasse. Nous évitions ainsi de faire sonder les poissons. La petite taille de ce jig permettait également de coller à la réalité du terrain et de proposer une imitation parfaite des alevins chassés.

Métal Spot

 

 

Les couleurs dos bleu et chromée se sont avérées les plus efficaces.

 

 

 

Thonine Thonine

 

Thonines

Outre les bonitous, nous avons eu la chance de rencontrer pendant plusieurs jours des bancs entiers de thonines. Mais ces poissons pesant entre 1 et 2 kg se sont avérés particulièrement  difficiles à prendre car elles étaient très méfiantes. Ainsi, il était fréquent de voir de nombreux bateaux jeter des leurres dans une chasse sans obtenir le moindre résultat. Nous avons ainsi passé plus d’une heure sans prendre le moindre poisson malgré une forte activité. Après avoir quitté le groupe de bateau qui cassait les chasses par ignorance, nous avons réussi à trouver d’autres secteurs où nous avons pu pêcher seuls. En approchant très lentement et en restant à bonne distance, les chasses tenaient. Mon ami David et moi pêchions tous deux avec le même petit Métal Spot de 21 g mais les poissons s’avéraient trop difficiles. La stratégie qui a fait la différence ce jour là a été en fait de descendre considérablement le diamètre de la ligne et de n’utiliser que le Métal Spot en 7 g.

prise d'une Thonine

J’ai plusieurs fois refait mon bas de ligne pour finalement ne pêcher qu’en Ø 0.23. J’ai alors enchainé poisson sur poisson. Mon ami David avait conservé sa ligne en Ø 0.30 et ce n’est qu’après m’avoir vu sortir 5 thonines qu’il s’est résolu à passer à du Ø 0.23 et qu’il m’a emprunté un Métal Spot 7 g. Ce n’est qu’à ce moment là qu’il a pris lui aussi du poisson.

combat avec une Thonine

Les thonines sont de véritables boules de nerf et on ressent les battements frénétiques de leur queue jusque dans la canne. Avec ces pélagiques capables de rushs à 60 km/h, inutile de vous dire que le frein devait être parfaitement réglé sous peine de sanction immédiate ! Une bonne expérience qui montre qu’en pêche, beaucoup de facteurs rentrent en compte pour réussir à décider les poissons !

prise d'une Thonine

 

Poisson pilote !

Alors que nous étions partis explorer de nouveaux secteurs prometteurs par 150 m de fond au large, Laurent et moi repérons un énorme tronc dérivant. Les coryphènes appréciant ce type d’objet flottant, nous nous en approchons. Bien qu’elles soient rares sur zone, l’espoir est toujours permis ! J’aperçois plusieurs ombres prometteuses et je lance un Métal Spot couleur chrome. A peine ai-je fait quelques mètres que je suis déjà pendu. Le combat est très vif mais le poisson ne saute pas comme les coryphènes ont l’habitude de le faire. Au moment où le poisson passe à coté du bateau, j’ai la surprise de constater qu’il s’agit d’un poisson pilote. Mieux encore : alors que je le combats, 5 à 6 autres poissons de la même espèce l’accompagnent ! La lutte est très difficile car ce poisson cherche obstinément à passer sous le bateau, m’obligeant souvent à plonger la canne dans l’eau ou à éviter l’hélice du moteur. Il est de même capable d’accélérations impressionnantes. Je constate qu’il est vraiment gros pour cette espèce : pas loin de 60 cm. Très trapu, il doit faire ses 3 kg. Alors que le poisson semble se rendre et que je le rapproche du bateau, il effectue un ultime rush et se décroche. Dommage ! Avec le combat délicat, Laurent attendait canne en main. Voyant mon décroché, il lance à son tour et touche immédiatement un autre poisson pilote. Ils sont au moins une dizaine sous le tronc ! Après un combat aussi délicat que le mien, il arrive enfin à le sortir. Nous toucherons ainsi coup sur coup 4 poissons dont deux avec d’autres leurres puis, d’un coup, toute activité cesse.

Poisson pilote Poisson pilote

Laurent est ravi car c’est une espèce qu’il n’a jamais touché. Il faut dire que les poissons pilotes sont particulièrement rares sur nos côtes ! Ce poisson qui porte son nom du fait qu’il accompagne souvent baleines, tortues, raies ou requins. C’est en fait une espèce symbiotique (ou commensal) qui reste toujours prés d’une grosse masse, que ce soit un objet dérivant ou un grand pélagique. Avec ses bandes noires, sa queue arrondie et sa peau très fine, c’est un poisson aussi beau que rare. Et le prendre au leurre rajoute encore au plaisir!

Encore une espèce supplémentaire à rajouter au palmarès du Metal Spot !