Chevesnes aux leurres : fun assuré !

Un chevesne de cette taille est un farouche adversaire sur ligne fine !

 

La pêche de la truite aux poissons nageurs est très prisée par les pêcheurs en eau douce. Ce magnifique salmonidé est en effet d’une rare beauté et s’avère extrêmement combattif. Mais durant les mois les plus chauds, les périodes d’étiage et la chaleur peuvent rendre sa pêche particulièrement difficile. De même, ses zones de répartition font qu’il est parfois nécessaire de faire de longs déplacements pour trouver des rivières où les pêcher - surtout en été ! Il existe pourtant une espèce beaucoup plus abondante et assez facile à prendre aux leurres : le chevesne. Affectueusement surnommé « cheyenne », ce poisson est idéal pour le pêcheur car il possède une excellente défense et il est présent en grand nombre dans la plupart des cours d’eau français. Contrairement à la truite, il est en effet possible de le trouver très facilement – y compris dans les rivières de seconde catégorie. Il est même si abondant dans certains cours d’eau qu’il est possible d’en pêcher plusieurs dizaines lors de la même cession. Robuste, il se relâche également très facilement. Autant de raisons qui en font un partenaire de jeu fantastique pour le pêcheur sportif !

 

Un cheyenne aussi gros, c’est vraiment le fun assuré lors du combat !

 

Pêche du « cheyenne » en ultra-léger

La technique de l’ultra-léger se prête bien à la pêche du chevesne. En effet, des leurres pesant moins de 3 g correspondent bien aux insectes et aux petits alevins dont ce poisson se nourrit. La canne employée pourra bien sur être une canne « ultra léger » d’une puissance de 0.5 à 3 g mais il sera également possible d’utiliser une canne rockfishing d’une puissance de 0.5 à 5 g. Cette dernière offre l’avantage d’être hyper polyvalente et d'être de plus grande taille - ce qui est un avantage dans bien des situations.

 

Le Cheyenne est un poisson qui « dépote » sur ligne fine !

 

Ultra Low Stretch : le must pour l’ultra léger !

 

Il sera recommandé d’utiliser un nylon très fin afin de pouvoir propulser des leurres de quelques grammes à peine. Nous vous recommandons ainsi le nylon Ultra Low Stretch Asso en 10 à 12 /100 qui s’avère parfait pour cette technique. Gainé de fluorocarbone (revêtement Super Gliss), sa glisse est excellente et autorise des lancers longues distances avec des poissons nageurs ultra léger. Mais sa principale caractéristique est d’avoir une très faible élasticité contrairement à un nylon classique. L’Ultra Low Stretch retransmet donc beaucoup mieux les touches et permet un contrôle parfait de vos leurres ainsi qu’un bien meilleur ferrage. Il est enfin doté d’une résistance hors normes qui vous permettra de combattre les plus beaux « cheyennes » sans crainte de casse impromptue.

 

 

Etienne et un chevesne bien « fat »

 

Le chevesne sera recherché à l’ultra léger dans les petites rivières, les ruisseaux affluents mais également dans les têtes de bassin par eaux basses ou les cours d’eau plus importants de seconde catégorie. Dans les petites rivières, la technique consistera à une prospection minutieuse de chaque spot avec des lancers courts et précis. Il sera conseillé de ratisser le moindre poste avec soin en pêche aval pour un meilleur contrôle du leurre. Faites passer votre leurre à proximité des branches immergées, sous les couverts végétaux ou encore dans les rives encaissées. De même, les zones de ruptures de courants entre une veine d’eau rapide et un secteur calme sont particulièrement productives.

 

 

Le Cheyenne est un poisson qui « dépote » sur ligne fine !

 

Parmi les petits leurres utilisables en ultra-léger, certains se sont démarqués pour la pêche spécifique de ce poisson. Grâce à son expérience sur le terrain, notre team a ainsi sélectionné pour vous plusieurs poissons nageurs particulièrement efficaces sur les « cheyennes ».

 

Snap Beans : le bonbon à chevesnes

 

Snap Beans : la puce aquatique !

 

Le Snap Beans Yo-Zuri est certainement un des poissons nageurs préféré du team Flashmer pour la pêche du chevesne à l’ultra-léger. Ne pesant que 1 et 2 pour respectivement 20 et 25 mm, c’est une véritable « puce d’eau » qui permet de toucher des chevesnes de toutes tailles. Bien que petit, ce leurre coulant est dense et sa bille interne faisant office de transfert de masse permettent d’atteindre de bonnes distances de lancers. Cette même densité permet de le propulser avec une très grande précision sur chaque poste porteur, - ce qui le rend parfait pour la prospection minutieuse des petites rivières.

 

« Cheyenne » pris au Snap Beans

 

Avis Etienne Goletto

Le Snap Beans Yo-Zuri est un leurre que j’utilise beaucoup pour la  pêche à l’ultra léger du chevesne. Malgré sa petite taille, il se lance très bien. Dans les rivières que j’affectionne, j’utilise souvent le plus grand gros modèle (25 mm pour 2 g). Le plus petit (20 mm pour 1 g) sera plus indiqué pour les ruisseaux, quand les poissons sont petits ou qu’ils sont focalisés sur de petites proies.

 

 

Sa bavette très fine accroche littéralement l’eau dès le premier tour de manivelle. Cette capacité à nager instantanément dès l’impact à la surface permet de peigner méticuleusement chaque spot avec une grande précision – y compris dans les rivières encombrées. Cette bavette donne au Snap Beans Yo-Zuri une nage très vibratoire. Les vibrations sont particulièrement puissantes par rapport à sa taille et le fort débattement latéral de son corps rond brasse beaucoup d’eau. Avec sa petite taille et son profil trapu, cette nage ultra énergique le fait ressembler à un insecte qui se débat dans l’eau, le rendant ainsi très attractif pour les chevesnes.

 

Le Snap Beans est un aimant à chevesnes !

 

 

Coco et un beau chevesne pris au Snap BeansAvis Colin Goletto :

Au regard de sa petite taille, le Snap Beans Yo-Zuri génère de très fortes pulsations qu’on ressent jusque dans le scion de la canne. Assez dense, il se lance très bien et permet de pêcher très précis. Pour les eaux claires, je l’utilise en coloris naturel ou quand les poissons sont difficiles. Par eaux teintées et en présence de chevesnes actifs, je n’hésite pas à utiliser les teintes fluos (orange ou jaune). J’apprécie qu’il soit vendu en deux tailles dans le même emballage car ça permet en un seul achat de pouvoir s’adapter à tous les types de terrains ainsi qu’à toutes les conditions.

 

Nage du Snap Beans

Le Snap Beans Yo-Zuri possède une vitesse de descente prédéfinie de 15 cm par seconde. C’est un réel avantage pour peigner chaque couche d’eau précisément en utilisant la technique du count down (compter à la descente). En le laissant suffisamment couler, il est également possible de prospecter les berges creuses, les zones calmes derrière une roche, un lisse sous un couvert végétal, etc.

 

 

« Cheyenne » pris au Snap Beans

 

 

Le Snap Beans est hyper efficace sur les "cheyennes"! Avis Etienne Goletto :

J’apprécie particulièrement le fait qu’on ressente bien les vibrations du Snap Beans Yo Zuri dans la canne. Ça permet de mieux contrôler le leurre et ainsi d’adapter sa vitesse de récupération. C’est un véritable aimant à « cheyennes » et il m’est arrivé d’en faire plusieurs dizaines en quelques heures avec ce leurre. Certains beaux chevesnes peuvent offrir des combats impressionnants ! C’est une pêche facile et hyper fun car les prises sont nombreuses. Voici d’ailleurs une petite vidéo vous montrant l’efficacité du Snap Beans sur les "cheyennes" :

 

 

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Minimaru : une friandise à « cheyennes » !

 

Minimaru : la friandise à chevesnes !

 

 

Centre de gravité abaissé du MinimaruLe Minimaru Yo-Zuri est vraiment parfait pour pêcher les « cheyennes » dans les petites rivières et les ruisseaux. A mi-chemin entre un insecte et un alevin, ce petit poisson nageur ne mesure que 3 cm. Il possède une bavette disproportionnée par rapport à sa taille qui lui donne une nage ultra énergique. Avec son ventre gonflé présentant presque un embonpoint, son centre de gravité très bas lui apporte un rolling très prononcé lors de son évolution. Cette oscillation constante sur son axe associée aux vibrations causées par sa bavette le rendent ainsi particulièrement attractif. Ses flancs hauts brassent alors beaucoup d’eau et génèrent de très puissantes ondes de pressions au regard de sa petite taille. Ces lourdes pulsations offrent la caractéristique de se propager sur de grandes distances, faisant ainsi bouger les chevesnes sur de grandes distances.

 

 

Nage du Minimaru

 

 

Gamme de coloris incitatifs du Minimaru

 

 

 

Le Minimaru Yo-Zuri est le principe même du leurre incitatif. Sa nage allant à maximum 50 cm sous la surface est hyper dynamique et déclenche l’agressivité de tous les prédateurs. Avec sa gamme de coloris reprenant les couleurs voyantes de certains insectes, il a le don de provoquer des attaques réflexes de la part des chevesnes.

 

 

 

 

Avec ses couleurs ultra incitatives rappellant celles d’un insecte et sa grande flottabilité, le Minimaru Yo-Zuri se prête bien à une technique hyper efficace sur ce poisson. Les « cheyennes » apprécient particulièrement les rives boisées et les couverts végétaux. Le long de ces ripisylves, on les retrouve ainsi sous les frondaisons des arbres où ils guettent la chute d’insectes volants ou terrestres. Ils se tiennent protégés à l’ombre et n’hésitent également pas à chasser les alevins imprudents qui passeraient trop près. Lorsque les branches sont trop basses sur l’eau, il peut être alors difficile de « pitcher » le leurre profondément dans le couvert végétal sans accrocher.

 

Chevesne pris sous la frondaison des arbres

 

Une excellente solution est alors de lancer un petit jerkbait flottant tel que le Minimaru en amont du cours d’eau et de le laisser dériver sans tension du fil jusque dans la zone visée. Lorsqu’il se trouve sous les frondaisons, il suffit de le faire plonger brusquement sur une tirée puis de le récupérer au moulinet. Les touches sont généralement très rapides et il est fréquent qu’elles surviennent dès que le poisson nageur perce la pellicule. Par curiosité, les chevesnes scrutant la surface se rapprochent fréquemment du leurre flottant en surface. Étant très proches, ils l’attaquent donc violemment dès que celui-ci plonge. Il peut même arriver qu’un chevesne gobe le poisson nageur en surface avant même qu’il ne plonge !

Une astuce qui s’avère d’une rare efficacité sur les cheyennes. Essayez : vous serez surpris du résultat !

 

Hameçon du MinimaruAvis de Stéphane Charles :

L’hameçon simple du Minimaru Yo-Zuri permet une bien meilleure relâche de vos prises. Dépourvue d’ardillon, la pointe blesse beaucoup moins les poissons qu’en utilisant un triple et permet donc une bien meilleure relâche. Vous optimisez ainsi les chances de survie de vos prises lorsque vous les relâchez. Ce type d’hameçon ne cause pas plus de touches manquées car sa forme ronde et rentrante crée un auto ferrage lors de l’attaque. Il sera juste recommandé de veiller lors du combat à toujours conserver votre ligne tendue afin d’éviter les décrochages. Se mouiller les mains avant de se saisir du poisson afin d’éviter de lui enlever du mucus participera à une bonne relâche.

 

 

Pin’s minnow : l’incontournable !

 

Beau « cheyenne » pris au Pin’s Minnow Laser

 

Pour beaucoup, le Pin’s Minnow Yo-Zuri est un classique incontournable pour les pêches de la truite. Mais cependant, ce petit minnow de légende ne se cantonne pas uniquement à la traque des salmonidés et s’avère être un des leurres de base pour la pêche des chevesnes en taille 50 mm pour 2 g ou en 70 mm pour 4 g ! Il serait d’ailleurs plus juste de dire qu’il n’y a pas UN mais bien DES Pin’s Minnow Yo-Zuri ! Il y a bien sur le Pin’s Minnow Yo-Zuri original qui est devenu mythique. Mais depuis peu, ce dernier est décliné dans une toute nouvelle gamme de coloris inédits proposée dans les  nouvelles versions Pin’s Minnow Floating et Pin’s Minnow Laser. Il existe également en version coulante avec de toutes nouvelles livrées magnifiques : le Pin’s Minnow Sinking. Tous ces modèles sont complémentaires et permettront de traquer les cheyennes aussi bien en ruisseau que dans les rivières larges de plaine, - y compris dans celles de seconde catégories.

 

 

Le tout nouveau Pin’s Minnow Floating et sa magnifique gamme de coloris !

 

Le tout nouveau Pin’s Minnow Floating dispose de revêtements holographiques avec des effets prismatiques rappelant ceux de véritables écailles. En renvoyant de très nombreux éclats lumineux dans toutes les directions, ils s’avèrent particulièrement efficaces sur les chevesnes qui font jusqu’à plusieurs mètres pour s’en saisir – même par eaux mâchées. Reprenant toutes les caractéristiques du Pin’s Minnow Yo-Zuri original, ce modèle possède une nage très serrée (tight wobbling) avec un léger rolling qui offre la particularité d’être très naturelle et de ne pas effrayer les chevesnes lorsqu’ils sont méfiants.

 

Distances de lancer du Pin’s Minnow

 

 

Nage serrée du Pin’s minnow Yo-Zuri

 

Avec cette nage serrée et sa forme fuselé, tous ces modèles de Pin’s Minnow Yo-Zuri offrent la caractéristique de très bien tenir les courants – y compris les plus puissants. Il est ainsi capable de supporter une vaste plage de vitesse de récupération sans jamais décrocher ou que sa nage en soit altérée. Il passe ainsi des zones les plus calmes telles qu’un lisse derrière une roche ou une dépression à de forts courants ou des radiers.

 

 

 

Pin's Minnow LaserLe Pin’s Minnow Yo-Zuri est connu depuis longtemps pour sa capacité à nager dans les plus forts courants. Avec les nouveaux modèles coulants, vous pourrez prospecter des cours d’eau encore plus rapides que peu de minnows pourraient supporter. Ainsi, en présence de chevesnes de petites tailles en ruisseaux ou dans les rivières rapides, les deux modèles coulants de la série Pin’s minnow Laser en taille 50 mm seront privilégiés. Avec ses reflets prismatiques verticaux, ils ont le don de faire bouger les chevesnes sur de grandes distances !

 

Pin’s minnow Sinking imitation vairon

Vitesse de descente du Pin’s minnow coulant

 

 

Dans des cours d’eau plus larges ou plus profonds et avec de beaux chevesnes tels que ceux qu’on peut trouver en seconde catégorie, le Pin’s Minnow Sinking s’avèrera excellent. Outre sa capacité à résister aux courants, cette série offre également la particularité de nager plus creux. Plus lourd que le modèle flottant, il se lance également plus loin. Autant de caractéristiques qui vous permettront d’aller rechercher avec ces modèles les plus beaux chevesnes dans les larges rivières de plaine. Coulant, il permettra de pêcher plus creux les cours d’eau encaissés. Il sera aussi possible de laisser couler le Pin’s Minnow Sinking en utilisant la technique du count Down afin de prospecter chaque couche d’eau. En somme, un excellent moyen de s’amuser dans les rivières de seconde catégorie avec de beaux cheyennes survitaminés.

 

 

 

Du fun avec les cheyennes !

 

Cet énorme chevesne pris par Vincent Goletto a livré un combat épique !

 

En cette période estivale et avec les chaleurs écrasantes de la canicule, les cours d’eau à truites sont souvent en étiage et la pêche de la truite s’avère particulièrement difficile.  Il y a longtemps que les pêcheurs ne jugent plus les poissons sur leur seule valeur culinaire. Et si vous souhaitez multiplier des combats épiques avec des poissons ultra abondants, le cheyenne est vraiment le partenaire de jeu idéal. Le fait qu’il se relâche très bien participe d’ailleurs à l’intérêt de ce poisson pour le pêcheur sportif ! Même pour une petite session de quelques heures après le travail, il y aura toujours une rivière où trouver ce poisson. Une simple canne, quelques minnows tels que ceux que nous vous avons conseillé et vous entendrez rapidement votre frein siffler.

En fait, le « cheyenne », c’est vraiment le fun assuré !

 

Le chevesne est un poisson robuste qui se relâche bien !